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la rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique : définition
Conseils diététiques et nutritionnels pour la rectocolite hémorragique.
La rectocolite hémorragique, tout comme la maladie de Crohn, est une maladie intestinale inflammatoire chronique, idiopathique, évoluant par poussées entrecoupées de rémissions. La rectocolite hémorragique ne touche que le côlon et le rectum, et elle est toujours accompagnée de rectorragies.
La diététique intervient pendant les périodes de poussés inflammatoires afin de :
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Freiner le transit intestinal, car les malades souffrent de diarrhées.
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Si corticothérapie (traitement à base de cortisone), on limite fortement les apports alimentaires en sodium, on établit donc un régime sans sel mais également sans sucre, tout en augmentant les apports alimentaires en calcium.
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Lutter contre une anémie ferriprive (carence en fer) dont les malades atteints de la rectocolite hémorragique sont très fréquemment les victimes collatérales.
En dehors des périodes de poussées inflammatoires, il existe deux possibilités. Soit votre gastro-entérologue considère qu’une alimentation normale et équilibrée est à mettre en pratique, soit il considère que le régime alimentaire strict associé aux poussées inflammatoires doit être maintenu à vie.
Diététique et diarrhée
La diététique intervient d’une façon fondamentale dans le traitement de la diarrhée, en limitant voire en supprimant les apports alimentaires en fibres végétales notamment, qui favorisent le transit intestinal.
Les règles hygiéno-diététiques de base pour le traitement de la diarrhée sont très simples à mettre en pratique :
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Diminution du volume des selles en supprimant autant que possible les apports en fibres alimentaires végétales (consommation exclusive de céréales raffinées, associée à une consommation minimale voire nulle de légumes verts et de fruits, avec choix judicieux en leur sein).
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Réhydratation en consommant beaucoup d’eau. En effet, ne jamais oublier que la diarrhée entraîne de fortes pertes en eau, favorisant alors la déshydratation.
La corticothérapie
La diététique intervient d’une façon tout autant fondamentale, si votre médecin use de la corticothérapie dans le traitement de vos poussées inflammatoires, et ce, en limitant fortement vos apports alimentaires en sodium et en sucre, et en augmentant vos apports alimentaires en calcium, en vitamine D et en protéines.
A noter que la corticothérapie n'est pas systématiquement proposée.
Le fer et l'anémie ferriprive
Le fer est un constituant indispensable des érythrocytes (ou globules rouges). Le fer est responsable, en leur sein, du transport de l’oxygène des poumons aux organes. Il se charge ensuite de les débarrasser de leur CO2, qu’il transporte aux poumons vers son élimination de l’organisme par l’expiration.
Les besoins quotidiens en fer dans des conditions normales, sont pour les femmes adultes de l’ordre de 20mg/jour. En période de grossesse, ils sont majorés à 28mg/jour. Pour les hommes adultes, ils sont de 10mg/jour. Cela explique que les risques d’anémie ferriprive (carence en fer), sont beaucoup plus élevés chez les femmes que chez les hommes. De plus, plus les menstruations d’une femme sont abondantes, et plus ses besoins en fer sont majorés.
Le fer est un sel minéral que l’on trouve aussi bien dans notre nourriture de sources animales, que dans ceux de sources végétales. En effet, il existe deux formes de fer alimentaire :
- Le fer « héminique » uniquement d’origine animale, qui est apporté par les viandes, les poissons, les œufs, les produits laitiers, ainsi que par les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s) et/ou de poisson(s) et/ou d’œufs tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, la levure de bière... Ce fer d’origine strictement animale, est très bien absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 80% de ses apports alimentaires.
- Le fer « non héminique » uniquement d’origine végétale, qui est apporté par les légumes verts, les céréales complètes, les fruits, le cacao... Ce fer d’origine strictement végétale est mal absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 15% de ses apports alimentaires.
Grâce à ces informations nutritionnelles, il n’est pas difficile de comprendre que les aliments d’origine animale, seront de loin, les plus intéressants apports alimentaires en fer, et donc, ceux qui seront les plus importants à la consommation en cas d’anémie ferriprive (carence en fer). Alors que les végétaux, même si certains d’entre eux apportent du fer, et même pour certains d’entre eux dans de bonnes quantités, ces derniers seront toujours moins intéressants dans le cadre du traitement diététique d’une anémie ferriprive.
Le fer d’origine alimentaire est absorbé au niveau de l’intestin grêle. Lorsque les réserves en fer (au niveau du foie), deviennent trop faibles, l’organisme augmente ses capacités d’absorption intestinale du fer d’origine alimentaire.
Au cours des périodes poussées inflammatoires de votre rectocolite hémorragique, il est donc indispensable de:
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Mettre votre tube digestif au repos strict en mettant en place un régime sans résidu.
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Apporter suffisament de fer de qualité afin d'éviter une anémie ferriprive.
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Si corticothérapie, mettre en place un régime hyposodé large et pauvre en sucre.
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